Après Les rues n’appartiennent en principe à personne au cours desquelles Lola Naymark et Mélanie Péclat nous faisait découvrir sous un jour nouveau « nos » espaces urbains, cette nouvelle déambulation sonore explore d'autres paysages. Nos espaces est une réappropriation de notre monde pensé comme environnement. Comment habite-t-on un bois, une forêt, une friche, un terrain vague, une carrière, un chantier, un marais… ? Comment les habite-t-on ensemble ? Quelles sensations particulières ces lieux éveillent-ils en nous ? Quelles rêveries com-munes ?

Ce projet est à l’origine d’un désir, celui de réunir 48 000 pièces d’un puzzle, le plus grand puzzle du monde. La construction collective de ce puzzle géant a été réalisée par les habitantes et les habitants du territoire. Des pôles de montage ont été installés à La Manekine, dans plusieurs quartiers, dans les maisons de  retraite. Le puzzle assemblé, une commande d'écriture a été passée à quinze auteurs et autrices autour du thème " la pièce manquante ".

Matthias Gault a greffé à son alto une corde de violoncelle et n’hésite pas à taper sur son instrument comme sur un tambour. Ayouba Ali nous emmène avec sa voix à la croisée de la pop, du classique et des musiques ethniques. Les poèmes sont portés par Mona El Yafi à la lisière de la parole et du chant. À travers leur jeu et leur musique, les poèmes et leurs silences résonnent avec amour, humour et légèreté. Ensemble, ils ont à cœur de faire découvrir la poésie actuelle.

Dans un futur proche, Jana et Stéphane sont contraints de s’entretenir à distance avec des témoins pour dessiner le paysage social d’un territoire où ils n’iront pas. Depuis leur salon, traversés par les voix des habitants, ils sont en perpétuelle réécriture de la mythologie d’une cité.Dans une plongée entre hyperréalisme et science-fiction, un couple (réel), incapable de communiquer avec leur propre enfant cloîtrée dans sa chambre, tord avec humour et jubilation les clichés sur la construction familiale et les quartiers sensibles.

Un spectacle composé d’albums jeunesse lus, mis en corps, voix, images, sons, bruitages et bidouilles. Des illustrations pour le plaisir des yeux, des tas d’objets pour charmer les oreilles, deux voix pour dire, lire, raconter et bien sûr des livres, des livres, des livres… Des livres lus, des livres bruités, des livres projetés, des livres à ouvrir, des livres à toucher, des livres pour s’échapper ! La lecture comme clé de la découverte, comme chemin d’accès à une histoire, un document, une information, eux même réacteurs à réflexions, sensations, émotions, points de vues.

Après avoir enchanté nos oreilles et nos palais la saison passée, Alexandra David et William Herrémy reviennnent avec un nouveau concert, spécialement créé pour l'occasion, qui mêle chansons, cotillons et dinde aux marrons.Quelques jours avant de fêter Noël, venez réviser vos classiques, qu'il s'agisse de chansons ou de recettes de cuisine.

Le 20 novembre 2006, Sebastian Bosse ouvrait le feu sur les élèves et les professeurs de son ancien collège d’Emsdetten en Allemagne puis se donnait la mort. La nuit précédente, il avait publié sur le Net ses carnets intimes qui cherchaient à justifier son acte. De ce fait divers qui fit à l’époque neuf blessés, Lars Norén écrit le monologue de cet anti-héros qui nous plonge « une heure vingt très précisément » avant les évènements et met à jour notre part de responsabilité collective dans ces actes de barbarie.Le spectacle est joué en direct via le réseau social Instagram.

La guerre en tête raconte le parcours cauchemardesque d’un pauvre bougre de paysan entrainé dans la boue des tranchées durant la Première Guerre mondiale. Littéralement coupé en deux sur le champ de bataille, tête et corps séparés, son retour à la vie civile s’avère impossible. Devenu adepte de la décapitation, cela le conduira à son tour finalement à perdre sa tête une fois pour toutes sous la lame de la guillotine.

Adapter les aventures du prince de Motordu près de 40 ans après leur parution semble plus que jamais d’actualité. Ces œuvres fondamentales de la littérature jeunesse sont une passerelle entre les générations pour transmettre l’art du langage, le goût pour la lecture et pour la fantaisie des mots.Dans La  belle  lisse  poire  du  prince  de  Motordu, Pef aborde grâce au rire et à l’insolite un sujet très profond : la différence. Ce prince de Motordu n’est pas comme tout le monde et ce n’est pas facile pour lui.

Aude Léger et Philippe Bégin vous convient à un tour du monde culinaire sous la forme d'une conférence musicale. Et aussi, des chansons que vous connaissez, des chansons que vous ne connaissez pas, des patates (des vraies), des culs-de-poules, des salamandres, des girafes, des cocottes, des mandolines et des lyres, des histoires d’ustensiles en voie de disparition, des  légumes  oubliés  et  d'autres  amnésiques. Et la rencontre exclusive avec la grande spécialiste du goût, Madame Chmali Chmala.