Temps de partage et de rencontres entre les pratiques amateurs et professionnelles, les Émergences mettent en lumières les nombreux projets menés au sein des dix-sept communes de la Communauté de Communes des Pays d’Oise et d’Halatte. Évènement gratuit, festif, et familial, cette année encore les Émergences seront l’occasion de fêter la musique, le théâtre,de découvrir les synthèses du travail mené au sein des ateliers de La Manekine et du Conservatoire, en compagnie des  artistes émergents du territoire mais aussi des artistes déjà reconnus.

Après Les rues n’appartiennent en principe à personne au cours desquelles Lola Naymark et Mélanie Péclat nous faisait découvrir sous un jour nouveau « nos » espaces urbains, cette nouvelle déambulation sonore explore d'autres paysages. Nos espaces est une réappropriation de notre monde pensé comme environnement. Comment habite-t-on un bois, une forêt, une friche, un terrain vague, une carrière, un chantier, un marais… ? Comment les habite-t-on ensemble ? Quelles sensations particulières ces lieux éveillent-ils en nous ? Quelles rêveries com-munes ?

Les professeurs du Conservatoire Intercommunal Adam de La Halle dispensent chaque année des milliers d'heures de pratique dansée et musicale aux enfants, adolescents et adultes de notre territoire. Les portes s'ouvrent aux  élèves des écoles et pour la première fois le jeudi soir en tout-public afin de faire découvrir l'ensemble de ces apprentissages ainsi que la pratique théâtrale dispensée à La Manekine.

Les enseignantes et enseignants du Conservatoire Intercommunal Adam de la Halle nourrissent leur pédagogie, on le sait peut-être peu, par une pratique scénique exigeante.Ces rendez-vous sont une nouveauté pour en profiter et se faire croiser les publics, les disciplines, les registres musicaux. Une fois par semestre, ils permettent de découvrir les ensembles, orchestres, formations dans lesquels s’expriment les professeurs qui accompagnent de façon hebdomadaire les quelques quatre cents élèves du Ciah.

Deux personnages se séparent, se cherchent, s’accompagnent et se rejoignent. Et s’ils ne faisaient qu’un ? Et s’il ne s’agissait tout simplement que de partir à la découverte de soi-même ? Petits et grands spectateurs plongent avec  les personnages dans le monde mystérieux du cycle des émotions. Ils explorent ces sensations uniques et déroutantes, enivrantes et parfois angoissantes, qui peuplent la vie des humains et nous font sentir si vivants.

Thomas a 7 ans. L’âge de raison dit-on. L’âge aussi d’être confronté pour la première fois à la conscience de la finitude des choses et des êtres. C’est devant le documentaire Nanouk l’Esquimo, réalisé en 1925 par Robert Flaherty, que Thomas connaît une première expérience de la mort. Le souvenir de ce trappeur inuit décédé pourtant plus d’un siècle avant la naissance du garçon, l’obsède et l’envahit.

Monsieur Herbin peint. Monsieur Herbin a un chien. Monsieur Herbin aime les formes, les couleurs et les sons. Monsieur Herbin peint des tableaux avec des formes, des couleurs et des sons. À la fois spectacle et exposition, Monsieur Herbin propose une rêverie dans l’univers du peintre Auguste Herbin. Sur scène, une pianiste, une marionnettiste et un créateur lumière se retrouvent pour faire découvrir l’œuvre de ce peintre singulier.

Elles sont deux, l’une vient d’apparaître, l’autre est là depuis longtemps. Elles ne se ressemblent pas, l’une est une marionnette et l’autre une artiste de cirque. Petite ou grande, sur la terre ou en hauteur, manipulée ou libre, tout  semble les opposer et pourtant elles s’admirent, fascinées par les possibilités de l’autre et frustrées par leurs propres limites.

Un spectacle composé d’albums jeunesse lus, mis en corps, voix, images, sons, bruitages et bidouilles. Des illustrations pour le plaisir des yeux, des tas d’objets pour charmer les oreilles, deux voix pour dire, lire, raconter et bien sûr des livres, des livres, des livres… Des livres lus, des livres bruités, des livres projetés, des livres à ouvrir, des livres à toucher, des livres pour s’échapper ! La lecture comme clé de la découverte, comme chemin d’accès à une histoire, un document, une information, eux même réacteurs à réflexions, sensations, émotions, points de vues.

Huitième jour, c’est le raté-réussi, l’ampoule qui se brise, le corps qui chute, le plaisir du geste, l’anxiété soudaine, le triomphe arraché aux vents, les doigts qui glissent, le plaisir d’une catastrophe rondement menée, Et ce qui reste, après.Ils sont trois. Qui sont-ils ? Qu’attendent-ils ?